Réduire les marges
Le pouvoir d'achat est une des principales préoccupations des Français, et la hausse des prix des carburants pèse fortement sur le portefeuille des ménages. Le gouvernement cherche des solutions pour compenser ces augmentations, qui sont la conséquence du rebond de l'économie après la crise sanitaire. Une de ces solutions, c'est de faire pression sur les distributeurs. Devant l'Assemblée nationale, Barbara Pompili a demandé un geste de leur part.
La ministre de la Transition écologique a ainsi demandé aux distributeurs de « faire un geste dans cette période difficile, en réduisant leurs marges ». Une proposition qui s'accompagne d'une menace à peine voilée : « Dans un premier temps, nous allons nous assurer que les distributeurs jouent le jeu, et qu'aucun d'entre eux ne profite de la situation pour accroître les prix à la pompe de manière excessive au détriment des Français les plus modestes », a-t-elle ajouté.
La ministre de la Transition écologique a ainsi demandé aux distributeurs de « faire un geste dans cette période difficile, en réduisant leurs marges ». Une proposition qui s'accompagne d'une menace à peine voilée : « Dans un premier temps, nous allons nous assurer que les distributeurs jouent le jeu, et qu'aucun d'entre eux ne profite de la situation pour accroître les prix à la pompe de manière excessive au détriment des Français les plus modestes », a-t-elle ajouté.
Réduire les taxes
Barbara Pompili se réserve la possibilité de réunir les distributeurs en cas de besoin. « Nous ne laisserons pas nos concitoyens sans solution face à cette hausse des prix du carburant, en particulier les nombreux Françaises et Français qui ont besoin de leur voiture tous les jours », a-t-elle aussi indiqué devant la représentation nationale. Ce n'est pas la seule possibilité d'agir : Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, a fait savoir que plusieurs pistes étaient possibles et parmi elles, une aide spécifique ou encore la baisse des taxes, même si « on n'en est pas là aujourd'hui ».
Les taxes prélevées par l'État représentent environ 60% du total des prix des carburants, contre 1 à 2 centimes du litre pour les distributeurs. Michel-Édouard Leclerc, président de l'enseigne E.Leclerc, n'a pas manqué de souligner la différence : « Si l'État baissait ses taxes, on suivrait. Il n'y a pas beaucoup sous le pied aujourd'hui pour baisser nos marges puisqu'on est déjà pratiquement à prix coûtant », a-t-il asséné.
Les taxes prélevées par l'État représentent environ 60% du total des prix des carburants, contre 1 à 2 centimes du litre pour les distributeurs. Michel-Édouard Leclerc, président de l'enseigne E.Leclerc, n'a pas manqué de souligner la différence : « Si l'État baissait ses taxes, on suivrait. Il n'y a pas beaucoup sous le pied aujourd'hui pour baisser nos marges puisqu'on est déjà pratiquement à prix coûtant », a-t-il asséné.